La sophrologie est aujourd’hui valorisée dans de nombreux contextes sérieux. Son efficacité est mise en avant dans différents domaines de la santé, de la psychologie et de l’accompagnement social, souvent en complément d’autres prises en charge.




Sciences Humaines publie un article a propos du rapport d’expertise de l’Inserm, publié en décembre 2020, intitulé « Évaluation de l’efficacité et de la sécurité de la sophrologie » : Bien que ce rapport conclut à l’insuffisance actuelle des investigations scientifiques portant sur la sophrologie et qu' en raison du manque d’études randomisées contrôlées il n'est pas possible d'établir suffisamment de preuves scientifiques solides concernant l’efficacité de la sophrologie sur la plupart des troubles.
Il observe néanmoins un intérêt potentiel sur la gestion du stress, la fibromyalgie et l’accompagnement de certaines maladies chroniques.
"Son impact a pourtant été étudié sur l’anxiété, la fibromyalgie (douleurs chroniques diffuses) ou encore la préparation à une bronchoscopie (examen endoscopique des bronches). D’autres études sont en cours auprès de personnes qui souhaitent arrêter de fumer ou de patients atteints de troubles cardiaques. Mais bien que cette pratique soit de plus en plus présente à l’hôpital, dans les centres antidouleur comme dans les services d’oncologie, ses effets restent encore mal évalués. En 2020, seuls deux essais cliniques contrôlés randomisés avaient pu être recensés dans le rapport d’expertise de l’Inserm destiné à évaluer l’« efficacité et la sécurité de la sophrologie ». Une démarche qui exige d’abord la description du soin, puis l’explication de son mécanisme d’action et enfin la conduite d’études qualitatives et quantitatives sur ses effets. « La sophrologie ne peut prétendre avoir abordé une seule de ces étapes », tranchent les auteurs du rapport."





