L’indifférenciation empêche la construction de frontières psychiques stables. Le clivage constitue l’un des moyens privilégiés pour organiser cette expérience confuse en séparant strictement les images positives et négatives.
Le clivage sert à maintenir une cohérence interne minimale, mais il nécessite l’exclusion de certains aspects de la réalité psychique. C’est dans ce contexte que le déni apparaît : un mécanisme permettant d’écarter les éléments incompatibles avec l’organisation narcissique.
Le déni stabilise temporairement la structure narcissique en rejetant les aspects insupportables de la réalité interne ou relationnelle. La page consacrée au faux-self montre comment cette protection s’inscrit ensuite dans une façade identitaire plus élaborée.
Le faux-self constitue une façade adaptative qui protège la structure narcissique en masquant l’instabilité interne. Il dépend des mécanismes plus fondamentaux comme la faille narcissique, le centre identitaire défaillant, l’indifférenciation et le clivage qui préparent son installation.
La projection permet de rejeter ce qui est insupportable et de stabiliser temporairement le centre identitaire fragile. Elle s’articule avec le clivage, le déni et l’indifférenciation, et prépare la mise en place du faux-self, qui structure ensuite la façade identitaire visible du pervers narcissique.